Dans le cadre de notre thématique du mois "les femmes sont des réalisateur.ices comme les autres" , nous souhaitons mettre à l'honneur, le temps d'un dimanche, la réalisatrice Yannick Bellon (1924-2019)
Il y a 100 ans naissait Yannick Bellon. Cinéaste audacieuse, également monteuse, scénariste, productrice, celle qui conjuguait tous les talents racontait par ses films des prises de conscience, des combats, des destins... Son cinéma, imprégné d’un imaginaire poétique et d’une esthétique léchée, captait l’air du temps. De Quelque part quelqu’un au Souvenir d’un avenir en passant par L’Amour violé, retour sur un parcours foisonnant qui a marqué l’histoire du septième art français.
Nous vous proposons de découvrir deux de ses longs métrages et son premier court métrage qui reçut le prix du Meilleur Documentaire à la Biennale de Venise.
Paris : Raphaëlle est architecte et contribue à la rénovation et à la construction de nouveaux immeubles dans la ville, en pleine frénésie immobilière au début des années 1970. Vincent, lui, est journaliste financier et tente désespérément d’écrire un livre que son penchant pour l’alcool empêche de finir. Ils essayent de construire quelque chose ensemble, à l’image de la ville qui se (re) construit autour d’eux, mais l’alcoolisme de Vincent rend toutes tentatives vaines.
LE FILM SERA PRÉCÉDÉ DU COURT MÉTRAGE LES GOÉMONS DE 1948
Dans une ferme ingrate située sur l'île de Béniguet, au large de la pointe du Finistère, vivent un couple avec une petite fille et huit ouvriers agricoles engagés à l'année pour récolter le goëmon noir, riche en iode. Yannick Bellon, alors jeune réalisatrice de 24 ans, fait trois voyages entre 1945 et 1947 pour filmer l'âpreté du travail de ces hommes et de cette femme sur cette île.
Elle enregistre les gestes, les trajets de la charrette chargée d'algues glissantes, dérapant sur les rochers, s'embourbant dans la vase, le repas en commun, où personne ne dit un mot, les hommes écrasés par la fatigue, la misère et l'abrutissement, et dont la seule distraction consiste à écouter de vieux disques sur un phono à pavillon. Le film montre la beauté et la profondeur des paysages, qui contrastent avec l'atmosphère oppressante qui règne sur l'île. Le commentaire omniprésent donne, dès les premières images, un ton dramatique au film.
Nicole, infirmière à Grenoble, est violée un soir par quatre hommes. Traumatisée, elle pense ne jamais pouvoir se remettre de ce choc. Sur les conseils d'une amie, elle finit tout de même par porter plainte afin que cette affaire puisse avoir une suite judiciaire.
Plein: 8€
Réduit: 6€
Adhérent: 6€
Enfant (– de 14 ans): 4€
Les réservations en pré-vente se font uniquement à l’accueil du cinéma aux heures d’ouverture. Nous ne prenons aucune réservation par téléphone ou par mail.15h45 - quelque part, quelqu'un
18h30 - l'amour violé
SEW - Morlaix
Cinéma La Salamandre